Parlez-vous gréco-latin?
On parle souvent de la Grèce et de la Rome antiques comme de berceaux de l’Occident. C’est vrai, ces deux civilisations ont laissé des traces partout dans la nôtre, et notamment dans notre langue, en particulier du côté des expressions. Je suis tombée récemment sur un livre à la fois rigolo et savant sur la question. Ça s’appelle Etre né de la cuisse de Jupiter, c’est publié par Marie-Dominique Porée chez First Editions.
« Etre né de la cuisse de Jupiter », voilà bien une expression qui vient de la mythologie !
C’est « sans doute la légende la plus invraisemblable de toute l’Antiquité, selon Marie-Dominique Porée. On raconte que, la mère de Dionysos étant morte avant de le mettre au monde, Zeus [le dieu des dieux dont Jupiter est la version latine] lui arracha du ventre le fœtus encore vivant avant de le coudre à l’intérieur de sa propre cuisse pour qu’il y achève sa gestation. » C’est pourquoi on peut dire aujourd’hui d’un fieffé prétentieux qu’« il se croit né de la cuisse de Jupiter ». La version littéraire de « Il se la pète grave », quoi.
C’est « sans doute la légende la plus invraisemblable de toute l’Antiquité, selon Marie-Dominique Porée. On raconte que, la mère de Dionysos étant morte avant de le mettre au monde, Zeus [le dieu des dieux dont Jupiter est la version latine] lui arracha du ventre le fœtus encore vivant avant de le coudre à l’intérieur de sa propre cuisse pour qu’il y achève sa gestation. » C’est pourquoi on peut dire aujourd’hui d’un fieffé prétentieux qu’« il se croit né de la cuisse de Jupiter ». La version littéraire de « Il se la pète grave », quoi.
Quid de La boîte de Pandore? un supplice de Tantale?
Et savez-vous d'où vient ce "oui" que vous utilisez quotidiennement?
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"Oui". Combien de fois vous et moi prononçons ces trois lettres chaque jour ? Par semaine ? Dans une vie ? Mieux vaut ne pas compter. En revanche, se pencher sur l'histoire de ce terme d'apparence banal est vertigineux car, a priori, rien ne prédestinait les Français à dire un jour "oui".
Comme souvent avec notre langue, tout commence par le latin. Pour répondre à une question par l'affirmative, nos "ancêtres les Gaulois", une fois romanisés, utilisent la tournure suivante : le pronom démonstratif neutre hoc ("cela") suivi du pronom personnel requis par la situation.
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