Péliké* antique à figures rouges, attribuée à Euphronios, vers 510 AC
* vase ventru (panse élargie vers le bas) et à large embouchure, munie de deux anses , qui servait à la conservation des denrées.
Un jeune prodigue, ayant mangé son patrimoine, ne possédait plus qu’un manteau. Il aperçut une hirondelle qui avait devancé la saison. Croyant le printemps venu, et qu’il n’avait plus besoin de manteau, il s’en alla le vendre aussi. Mais le mauvais temps étant survenu ensuite et l’atmosphère étant devenue très froide, il vit, en se promenant, l’hirondelle morte de froid. « Malheureuse, dit-il, tu nous as perdus, toi et moi du même coup. »
Cette fable montre que tout ce qu’on fait à contretemps est hasardeux.
Esope Fables, traduction d'E. Chambry (1927)
la page du musée de l'Herminage (Moscou)
ΙΔΟΥ ΧΕΛΙΔΟΝ Ἰδοὺ, χελιδών ! Regarde, une hirondelle !
ΝΕ ΤΟΝ ΗΕΡΑΚΛΕΑ Νὴ, τὸν Ἡρακλέα ! Par Herakles!
ΗΑΥΤΕI Αὑτηί La voilà
ΕΑΡ ΕΔΕ Ἔαρ ἤδη C'est déjà le printemps!
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