dimanche 15 février 2015

Pompéi tristement dans l'actualité

Depuis une dizaine d'années, on recense très régulièrement des effondrements sur le site archéologique de Pompéi, une des villes détruites par l'éruption du Vésuve en 79 de notre ère.

A lire l'Article du journal Le Monde : 
" Bienvenue à Pompéi, cité deux fois détruite. La première fois, le 24 août 79, lorsqu'un nuage de cendres craché par le Vésuve en éruption recouvrit la ville et ses habitants. " Ce fut la nuit, non comme une nuit sans lune ou nuageuse, mais comme dans un espace clos, toutes lumières éteintes, écrit Pline le Jeune à son oncle Tacite. Tu aurais pu entendre les cris perçants des femmes, les appels au secours des enfants, les cris des hommes ; les uns recherchaient en criant des parents, d'autres leurs enfants, d'autres encore leur conjoint, et tentaient de les reconnaître à la voix." La deuxième, il y a deux cent cinquante ans, lorsqu'elle fut systématiquement fouillée par les archéologues. Depuis, un des plus grands sites archéologiques du monde, inscrit au patrimoine de l'Unesco depuis 1997, se dégrade.
(...) 


Pourtant, depuis le spectaculaire écroulement de la maison des Gladiateurs, en 2010, qui a alerté la presse internationale sur l'état de conservation de la cité antique, Pompéi, avec ses 44 hectares de ruines à ciel ouvert, est devenu le malade le mieux surveillé d'Italie. Mais pour Antonio Irlando et de nombreux archéologues, il n'est pas certain qu'il soit le mieux soigné.
Il y a trente ans encore, une centaine d'ouvriers spécialisés veillaient en permanence sur sa santé chancelante : maçons, mosaïstes, ferronniers. Une armée d'artisans hautement qualifiés, pour la plupart formés sur place et connaissant chaque parcelle, prête à intervenir à la moindre alerte. Parti à la retraite il y a dix ans, le dernier mosaïste n'a pas été remplacé. "Un jour, raconte Antonio Irlando, je lui ai proposé de revenir avec moi à Pompéi pour qu'il constate sa dégradation. "Je ne veux pas, m'a-t-il répondu. J'en mourrais."" Domenico, le vieux jardinier qui passe son temps à arracher les plantes qui poussent sur les murs et les fragilisent, partira lui aussi l'année prochaine. "Personne ne me remplacera", déplore-t-il. "


un autre de 2013

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